Ici, un problème d'échecs quotidien, vous pouvez choisir parmi 3 niveaux de difficulté croissante. Les problèmes tactiques sont issu du site  Chess Tempo. Vous devez trouver le meilleur coup ou la meilleure combinaison, en déplaçant les pièces.
Un carré rouge indique qui a le trait 
=>Easy(facile), Medium, Hard (difficile) : Cliquer pour  changer le niveau de difficulté du problème
=>Attention le bouton Show affiche la solution
en notation anglaise (Dame=Queen / Tour=Rook / Cavalier=kNight / Fou=Bishop / Roi=King)

Jouer en ligne

vendredi 27 mai 2016

Ecoles de New York - insertion sociale par l'apprentissage des Echecs

Des écoles New Yorkaises, dont plus de 70% des élèves sont issus de familles dont le revenu est inférieur au seuil de pauvreté et dont plus de 90% des étudiants sont des Latino, Noir, ou Asiatique se sont lancées le défi de l'intégration et de la réussite au travers de nombreuses activités parascolaires, comme Band, Dance, Rock Band, programme d'art, aussi de nombreux sports et bien sur un programme d'apprentissage des Echecs.

Voici deux écoles de Brooklyn reconnues pour leur réussite au travers du jeu d'Echecs.

P.S. 503 Sunset Knights

IS 318 Chess

IS 318 ChessTeam






mercredi 25 mai 2016

Handicap sur handicap


Geri's Game Full Animated Movie (PIXAR)


Films autour du jeu d'Echecs


            Le Tournoi (2015) Film de Elodie Namer avec Michelangelo Passaniti, Lou de Laâge, Magne-Håvard Brekke

            Le Prodige (2015) Pawn Sacrifice Film de Edward Zwick avec Tobey Maguire, Peter Sarsgaard, Liev Schreiber

            Algorithms (2012) Documentaire de Ian McDonald et Geetha J

            64 cases pour un génie : Bobby Fischer (2011) Bobby Fischer Against the World Documentaire de Liz Garbus avec Bobby Fischer, David Edmonds et Anthony Saidy

            5150 Rue des Ormes (2010) Film de Eric Tessier avec Sonia Vachon, Normand d'Amour et Marc-André Grondin

            Ivory Tower (2010) Film de Adam Traynor avec Chilly Gonzales  

            Joueuse (2009) Film de Caroline Bottaro avec Sandrine Bonnaire, Kevin Kline, Valérie Lagrange      

            La Défense Loujine (2000) The Luzhin Defence Film de Marleen Gorris avec John Turturro, Emily Watson, Geraldine James

            Le Joueur d'échecs (1997) Geri's Game Court-métrage de Jan Pinkava avec Bob Peterson   

            La Partie d'échecs (1994) Film de Yves Hanchar avec Catherine Deneuve, Pierre Richard, Denis Lavant

             À la recherche de Bobby Fischer (1993) Searching for Bobby Fischer Film de Steven Zaillian avec Max Pomeranc, Joe Mantegna, Joan  

            La Diagonale du fou (1984) Film de Richard Dembo avec Michel Piccoli, Alexandre Arbatt, Liv Ullmann

             Les Joueurs d'échecs (1977) Shatranj Ke Khilari Film de Satyajit Ray avec Amjad Khan, Sanjeev Kumar, Saeed Jaffrey

             La fièvre des échecs (1925) Chakhmatnaïa goriachka Court-métrage de Vsevolod Poudovkine avec Boris Barnet, Vladimir Vogel, A. Zemtsova               

jeudi 19 mai 2016

Avec les joueurs d'échecs d'Union Square de NYC


Des joueurs d'échecs à Union Square, NYC. Photo : Damien Derouene
Situé sur la 14e rue à New York, l'Union Square est l'un des espaces publics les plus animés dans une ville réputée pour sa diversité et son activité incessante. On y trouve notamment la bande de Hare Krishna, qui se rassemble fréquemment pour danser, des types qui vendent des jouets phosphorescents et des spectacles de rue en tout genre. Il y a aussi la station de métro qui relie trois lignes différentes, un marché agricole et une colporteuse de chats. Et en bas de la place, il y a les joueurs d'échecs.
La ville de New York abrite de nombreuses places peuplées de joueurs d'échecs. La plus connue est celle de Washington Square Park, qui a gagné en notoriété grâce au film À la recherche de Bobby Fischer. Là-bas, les gens jouent aux échecs pour gagner leur vie. Les joueurs installent une table et interpellent les passants pour une partie qu'ils leur feront payer une poignée de dollars.


Carl, un joueur d'échecs d'Union Square. Photo de l'auteur
Étant moi-même joueur d'échecs, je me suis souvent arrêté pour une partie ou deux en traversant le parc. Avec le temps, je suis devenu ami avec un des joueurs, Carl. Depuis que la place compte autant de joueurs (dans les bons jours, ils sont une petite vingtaine), la concurrence est de plus en plus rude. À l'ordinaire, c'est le joueur avec la plus grosse voix qui obtient le plus de parties. Mais Carl est réservé et poli. Le jour où je l'ai rencontré, il attendait sous un parapluie rouge vif, à quelques mètres de la sortie du métro. Lorsqu'il m'a interpellé, j'étais seulement à quelques pas de lui et je n'ai pas pu résister. Notre partie d'échecs a débouché sur trois autres matchs, et nous avons longuement discuté avant d'échanger nos numéros.
Lorsque j'ai interviewé Carl pour cet article, il ne jouait à Union Square que depuis un mois – un temps relativement court par rapport aux autres joueurs. Comme l'extrême majorité des joueurs, Carl n'a jamais suivi d'entraînement. Mais en l'affrontant, j'ai vite compris que c'était presque instinctif chez lui – il développe des attaques et des phases de jeu bien au-delà de ce qu'on aurait pu lui enseigner. Je lui ai demandé s'il faisait partie des meilleurs joueurs d'Union Square.
« Oh, certainement », m'a-t-il répondu. « J'ai mis un point d'honneur à jouer contre tout le monde. Crois-moi. J'ai affûté mes compétences, parce que si je veux que ce soit intéressant financièrement, je dois ne rien laisser au hasard. Je ne peux pas demander de l'argent aux passants sans maîtriser ce que je fais. »
Originaire du Guyana, Carl est arrivé à New York à l'âge de 12 ans. Adolescent, il était fasciné par les transports et a conduit des gens à mobilité réduite pendant quelque temps. Mais un jour, Carl a renversé et tué un enfant qui courait dans la rue, ce qui lui a fait perdre sa licence. Après cet accident traumatisant, les échecs ont pris beaucoup d'importance dans sa vie.
« Juste après l'accident, les échecs ont été comme une thérapie pour moi. Ça m'a apaisé, aidé à me concentrer, à réfléchir et à organiser mes pensées de manière positive. Dès que j'en avais l'opportunité, je jouais aux échecs ou je parcourais des manuels pour m'améliorer ».
Je pensais que Carl avait découvert les échecs à ce moment, mais il m'a gentiment corrigé.


« Je suis diplômé du Erasmus Hall, à Brooklyn au 911 Flatbush Avenue », m'a-t-il expliqué. « Et toute personne qui s'intéresse aux échecs sait que Bobby Fischer [considéré comme l'un des plus grands joueurs d'échecs au monde] s'est rendu à cette école. Pendant ma dernière année de lycée, je suis tombé amoureux des échecs. Quand j'ai appris que M. Fischer avait arpenté les couloirs d'Erasmus et respiré le même air que moi, je suis devenu un joueur passionné. »
Son histoire est presque romanesque – celle d'un personnage qui dévie du cours de son existence après avoir obtenu une information que la plupart des gens auraient considérée comme futile. Je pouvais presque l'imaginer sentir la présence du fantôme de Fischer dans les couloirs de son lycée.


Pour Carl, la réalité est assez différente. Il m'a raconté qu'il était sans emploi et qu'il avait des difficultés à trouver un travail à temps plein. Malgré ses rêves de grandeur, jouer aux échecs est devenu pour lui une manière de se faire un peu d'argent. Mais comme tout un chacun peut l'imaginer, ce n'est pas évident. Carl estime gagner entre 40 et 80 euros par semaine – un peu plus lorsqu'il travaille le week-end. En parlant avec d'autres types du parc, j'ai constaté que c'était à peu près la même chose pour eux.
Chaque joueur fait plus ou moins payer la même somme par partie (4 euros), un prix qui s'est fixé tout seul avec le temps. Généralement, les parties sont chronométrées et chaque joueur a cinq minutes par mouvement. Cette contrainte de temps fait que les parties restent courtes, ce qui permet aux maîtres de jeu d'aborder plus de passants. En fait, elles sont tellement courtes qu'il est difficile de n'en jouer qu'une seule. Mais la rapidité est aussi un avantage pour les joueurs du parc – les joueurs inexpérimentés ne vont pas savoir gérer le temps et prévoir leurs mouvements, et les joueurs d'échecs aguerris ont appris à prendre leur temps et à ne pas se précipiter. Depuis que les joueurs du parc jouent tous les jours dans ces circonstances, le manque de temps des passants n'est plus vraiment un problème.
En fait, beaucoup des joueurs d'Union Square ont adapté leur jeu à ces conditions temporelles. Une des stratégies est de verrouiller le plateau avec une structure de pions défensive pour étouffer l'adversaire et le pousser à la faute. Une autre est de produire une ligne de front que l'adversaire n'a jamais vue avant afin qu'il prenne plus de temps pour ses déplacements.



Twitty
C'était la tactique favorite de Twitty, le second type à qui j'ai parlé. Twitty a grandi dans la cité de Marcy à Brooklyn. C'est un Afro-Américain qui doit probablement avoir la quarantaine, bien qu'il n'ait pas voulu me révéler son âge. Il travaille à la sécurité de l'aéroport JFK et vient à Union Square durant ses jours de repos.

Dans sa famille, le jeu d'échecs était presque un mode de vie ; sa sœur lui a appris les règles quand il avait sept ans. « Tu sais pourquoi elle voulait que je joue aux échecs ? Parce que c'est dangereux de vivre dans la cité. Mon plus jeune frère a été tué. Au moins, quand tu joues aux échecs, tu ne sors pas beaucoup ».


Mais c'est aussi devenu un gagne-pain Twitty et ses frères et sœurs. « Nous étions une famille de huit personnes, alors c'était encore mieux qu'un club d'échecs ! On allait dehors, on jouait pour de l'argent et ça nous permettait d'acheter de la nourriture. Quand on rentrait, on continuait à jouer les uns contre les autres. »
À la différence de Carl, qui est calme et particulièrement introverti, Twitty aime se donner en spectacle. Il est constamment vêtu d'un t-shirt à message et porte de multiples accessoires aux couleurs de son échiquier. Parfois, il arbore carrément deux montres.


« Tu sais pourquoi je porte deux montres ? Parce que tout est une question de temps. »
Par rapport aux joueurs auxquels je me suis frotté, Twitty est celui qui joue avec le plus de bravoure. « Quand j'étais au collège 223 à Montauk, tous les membres du club d'échecs étaient blancs. Je suis entré, et j'ai demandé à faire quelques parties. Il m'ont dit : "Non, c'est seulement pour ceux qui savent vraiment bien jouer", ce à quoi j'ai répondu : "OK, on va faire quelques parties alors". Nous avons joué sans limite de temps, mais je me déplaçais vite pour leur mettre la pression. Et ils ne savaient plus quoi faire. C'est là que je leur ai dit : "Ce n'est pas parce que je suis noir que je ne peux pas jouer aux échecs. Je suis simplement venu jouer aux échecs, je ne suis pas venu jouer votre couleur contre la mienne." »

Alfred (à droite)

Le troisième type avec qui j'ai discuté s'appelait Alfred. Il parlait doucement, et paraissait un brin plus vieux que Twitty. Je lui ai demandé ce qui l'avait amené à jouer aux échecs.
« J'ai toujours été fasciné par les trucs qui peuvent booster l'ego. Dans la vie, il est toujours bon d'exceller dans un domaine. Ça peut être n'importe quoi. Si vous êtes concierge, soyez le meilleur concierge. C'est pareil avec les échecs. Quel meilleur moyen de rencontrer quelqu'un qui est né avec une cuillère en argent dans la bouche ? Vous n'avez pas à être jaloux, mais vous pouvez évacuer votre frustration en jouant aux échecs. Les échecs nous ramènent tous au même niveau. »
Alfred s'est avéré plus mystérieux que les autres joueurs. Quand je lui ai demandé ce qu'il avait fait comme travail avant de jouer aux échecs à Union Square, sa réponse était particulièrement évasive.
« Oh, j'ai fait beaucoup de trucs », m'a-t-il expliqué. « J'ai été une marionnette, un pauvre, un pirate, un pion et un roi ». J'ai mis du temps avant de comprendre qu'il me récitait les paroles de « That's Life » de Frank Sinatra.


« J'ai été en haut, à l'envers, en bas et en dehors. Mais je sais une chose. À chaque fois, je me retrouve face contre terre », a-t-il poursuivi. Pendant qu'il jouait, j'ai compris que sa relation avec le jeu d'échecs était plus qu'une simple manière d'évacuer sa frustration. Les échecs étaient une manière de déjouer l'histoire de sa vie.
Il a continué de chanter, en accentuant chacun de ses mots. « Je me relève et je reviens dans la course. Parce que ? »
Alfred a marqué une pause.
« C'est la vie. »

Echec et mat dans la rue à New York

Lorsqu’on se promène dans New York, il n’est pas rare de rencontrer des joueurs d’échec qui s’installent de manière impromptue dans la rue. Et de voir parfois quelques billets posés à coté de l’échiquier en guise d’enjeu.


New York est souvent considéré comme le paradis américain des échecs. On ne compte plus les clubs de joueurs tant il y en a. Dans tous les parcs de Manhattan il y a des tables échiquiers, notamment autour de Union Square et Washington Square. Dans Greenwich Village, on trouve même des boutiques dédiées entièrement au monde des échecs. Les bars alentours sont pleins de joueurs qui « poussent le bois ». 
Si le coeur vous en dit, n’hésitez pas à proposer de jouer une partie avec toute personne qui attend devant un échiquier aux pièces bien rangées. En fait elle vous attendais ! Souvent elle vous proposera de pimenter le jeu en posant un billet de 5 ou 10 dollars, c’est l’usage. Si elle vous propose un enjeu supérieur : méfiance, c’est sans doute un champion local et vous avez peu de chance de gagner… Gare à l’échec et mat !
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NYC Chess shop - Une partie d’échec jusqu’au lever du soleil

Je vous propose de me suivre dans la boutique Chess NYC, au cœur d’une des villes les plus célèbres du monde, aux Etats-Unis.
village-chess-shop
Le concept : 
« More than a game, it’s our culture »
Chess NYC est une boutique située dans la ville de New York aux Etats-Unis d’Amérique. Cette boutique renferme de mille et uns petits trésors puisqu’elle regroupe des jeux d’échecs du monde entier ! On peut admirer des jeux d’échecs très anciens ou beaucoup plus récents, fabriqués en en bois de rose, en verre, en onyx, en métal ou même en laque.
Cependant attention, le silence est de rigueur au sein de cet établissement car il ne faudrait pas déranger les joueurs en pleine réflexion. En effet, comme vous l’avez compris, cette boutique Chess NYC accueil des joueurs du monde entier qui veulent passer du bon temps et se défier les uns aux autres, pour seulement 1 dollar la partie !
Vous pourrez également siroter un petit thé/café en jouant ou tout simplement venir regarder les plus forts.

Pourquoi ça marche ? 

J’ai peut être un secret à vous confier : cette boutique Chess NYC est ouverte 24h/24 et 7j/7 !
Fantastique non ? Ah les Etats-Unis, la folie des grandeurs, rien n’est trop beau pour être vrai sur ce continent, et c’est ce qui en fait le succès de cette boutique renommée.
Les joueurs peuvent venir se défier tout au long de la nuit pour seulement un dollar, et vous pouvez également venir vous restaurer entre copains entre deux parties.
Ça peut éventuellement paraître un peu geek au début mais croyez-moi, on finit pas vite se prendre au jeu.
Le concept attire beaucoup de touristes du monde entier grâce au fait que le lieu soit ouvert tous les jours sans interruption. Certains viennent entre deux rendez-vous et d’autres se rejoignent après le boulot pour se détendre avant de rentrer chez eux.
Unique en son genre, il ne faut pas oublier que la boutique vous dévoile la beauté d’objets de collection, pour certains vieux de plusieurs centaines d’années, en vente, bien évidemment !

Le regard critique du financier : 

Concept très intéressant de la part des propriétaires de Chess NYC. Non seulement, ils ont réussi à créer une boutique spécialisée dans le jeu d’échec, connue dans le monde entier mais ils ont également su aménager un réel endroit de rencontre et de détente pour les vrais passionnés.
UN DOLLAR la partie de jeu d’échec, prix plus qu’abordable et qui attire énormément de monde Mais ne vous affolez pas pour les proprios qui font plutôt leur chiffre d’affaires grâce aux ventes des jeux d’échecs mais également grâce à la restauration sur place.
Chess NYC a réussi à créer un endroit reposant qui vous transporte sur une autre planète.
GOOD JOB dirait certains !

lundi 16 mai 2016

Pays dans lesquels j'ai fais des parties d'échecs avec les autochtones

2016     USA (New York)  ???????

2015     Canada (Montréal - Québec)

2004     Tunisie  (Souk de Kairouan)

1999     Tunisie  (Souk de Kairouan)

1998     USA (Little Havana - quartier de Miami en Floride)

1998     Cuba (La Havanne)

1988     Turquie   (Grand Bazar d'Izmir)