Ici, un problème d'échecs quotidien, vous pouvez choisir parmi 3 niveaux de difficulté croissante. Les problèmes tactiques sont issu du site Chess Tempo.
Vous devez trouver le meilleur coup ou la meilleure combinaison, en déplaçant les pièces. .
Un carré rouge indique qui a le trait
=>Easy(facile), Medium, Hard (difficile) : Cliquer pour changer le niveau de difficulté du problème
=>Attention le bouton Show affiche la solution en notation anglaise (Dame=Queen / Tour=Rook / Cavalier=kNight / Fou=Bishop / Roi=King)
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jeudi 14 novembre 2019
lundi 2 septembre 2019
vendredi 16 août 2019
Le coup aux Echecs
Attention,
Évaluation, Décision et Exécution.
1.
ATTENTION
Pourquoi a-t-il joué ce coup?
Quelles sont ses menaces?
Peut-il capturer une de mes pièces?
Quel objectif poursuit-il?
Pourquoi a-t-il joué ce coup?
Quelles sont ses menaces?
Peut-il capturer une de mes pièces?
Quel objectif poursuit-il?
2.
ÉVALUATION
À vérifier après chacun des coups, autant du côté des Blancs que des Noirs :
À vérifier après chacun des coups, autant du côté des Blancs que des Noirs :
Tous les ÉCHECS
possibles
Toutes les CAPTURES possibles
Toutes les MENACES possibles
S’il n’y a aucuns échecs, captures ou menaces possibles, alors votre stratégie est d’ACTIVER une de vos pièces ou MINIMISER celles de votre adversaire.
Autres exemples de pistes de réflexion en milieu de partie :
Toutes les CAPTURES possibles
Toutes les MENACES possibles
S’il n’y a aucuns échecs, captures ou menaces possibles, alors votre stratégie est d’ACTIVER une de vos pièces ou MINIMISER celles de votre adversaire.
Autres exemples de pistes de réflexion en milieu de partie :
- Terminer votre développement avant d’attaquer (sortir toutes les pièces)
- Ouvrir une colonne pour vos Tours
- Ouvrir une diagonale pour vos Fous
- L’occupation de la colonne et de la diagonale ouvertes
- Créer des faiblesses dans la position de l’adversaire
- L’amélioration de la position de vos pièces (point majeur dans votre réflexion)
- Mettre votre Roi en sécurité
- L’intrusion sur la 7e ou 8e traverse avec une Tour
- Affaiblir la structure de Pions adverse
- Trouver un avant-poste pour votre cavalier
- Créer une majorité de Pions suivis d’un Pion passé
- Le blocage des Pions passés adverse
- L’obstruction des pièces adverses
- Réalisation d’une combinaison tactique
3.
DÉCISION
Je joue mon coup dans ma tête, je visualise la position comme si le coup avait bel et bien été joué. Je regarde ensuite si j’ai des pièces non protégées que mon adversaire pourrait attaquer et les menaces de réseau de mat.
Je joue mon coup dans ma tête, je visualise la position comme si le coup avait bel et bien été joué. Je regarde ensuite si j’ai des pièces non protégées que mon adversaire pourrait attaquer et les menaces de réseau de mat.
4.
ÉXÉCUTION
Si votre adversaire ne peut capturer aucune de vos pièces et n’a pas de réseaux de mats, alors vous jouez votre coup avec confiance.
Si votre adversaire ne peut capturer aucune de vos pièces et n’a pas de réseaux de mats, alors vous jouez votre coup avec confiance.
La gestion du temps aux échecs
Toujours
dans le but d’améliorer votre réflexion stratégique aux échecs,
j’ai effectué plusieurs recherches sur la gestion du temps durant
une partie d’échecs.
Pour
débuter, il existe trois façons de perdre une partie :
- Abandonner
- Échec et mat
- Perdre au temps
La
pendule est un élément indispensable dans un tournoi d’échecs.
Le supprimer reviendrait à accepter des conditions de jeu inégal
pour les deux joueurs et surtout à abuser du temps de réflexion.
C’est pourquoi j’ai décidé d’écrire sur la gestion du temps.
Pourquoi
êtes-vous toujours en zeitnot?
Un
joueur est en zeitnot (de l’allemand Zeit = temps et Not = pénurie)
lorsque l’on dispose de très peu de temps pour finir la partie.
Habituellement, vous avez moins d’une minute par coup pour passer
le temps de contrôle (30 coups/90 minutes + 60 minutes mat) ou pour
finir la partie.
Combien
de parties gagnantes et de réflexions profondes ont été perdues
par le manque de temps. La plupart des joueurs d’échecs en ont
déjà fait l’expérience et d’autres sont reconnus pour être
toujours en pression de temps.
Le
cas des joueurs qui se retrouvent régulièrement en zeitnot (en
pression de temps), gaspillent souvent leur temps à calculer une
multitude de variantes, évaluent mal la position et finissent
toujours par jouer la mauvaise variante, ce qui les replongent dans
leur réflexion profonde pour trouver une solution à leur mauvaise
position.
Selon
Nokolaï Kroguious « Pourquoi un joueur accorde-t-il à un coup plus
de temps qu’il n’est nécessaire? Parce qu’il refuse
systématiquement de prendre une décision. Il manque de confiance en
soi même dans les positions les plus simples »
Dans son livre « La
psychologie au jeu d’échecs
», Nokolaï Kroguious a isolé plusieurs causes objectives au
zeitnot, en voici six :
1. L’insuffisance
de la préparation théorique
Une
connaissance incomplète des positions typiques de milieu de partie
et de fin de partie, des plans de développement et des ouvertures
entraîne une perte de temps. Un joueur qui a mal préparé son
ouverture ne se sent pas sûr de lui. Il vérifie constamment ses
analyses avant de jouer son coup.
La
préparation théorique n’est pas tout, il est indispensable de
savoir comment évaluer correctement une position.
2. Le
manque de pratique
Si
vous participez seulement à un ou deux tournois par année, votre
manque de pratique augmente le risque de se retrouver en zeitnot. La
rouille s’installe dans vos neurones et ralentit votre temps de
réflexion. Je vous suggère de pratiquer 30 minutes de tactiques par
jour pour améliorer l’analyse d’une position et votre vision du
jeu.
3.
La
complexité d’une position
Un
joueur a besoin de plus de temps pour résoudre une position complexe
et dynamique. Il faut réfléchir davantage pour trouver un plan.
Pendant
une partie, il y a des moments où l’on doit examiner très
attentivement la position en y passant de 15 à 20 minutes et parfois
plus. Ceci implique qu’il vous faudra jouer plus rapidement les
autres coups.
4. La
recherche délibérée du zeitnot
Il
existe des cas où un joueur qui n’est pas satisfait de sa position
se met volontairement en zeitnot dans le but d’engager une guerre
psychologique (vous connaissez surement quelqu’un). Le résultat
est souvent en sa faveur. J’ai essayé cette stratégie à quelques
reprises et cela a très bien fonctionné!
En
effet, votre adversaire, espérant un gain à la pendule contre vous,
devient trop excité pour préserver son sens critique. Il ne
parvient plus à contrôler ses émotions et joue des coups sans
vraiment réfléchir pour que vous ne pensiez pas sur son temps.
Quelle erreur de sa part!
5. Doutes
concernant l’analyse
Certains
joueurs sont tellement consciencieux, qu’ils recherchent le coup
parfait. Dans sa quête à la perfection, la pendule continue de
tourner et les indécisions ne font que s’accroître.
6. Doutes
liés à l’importance exagérée de la force de l’adversaire
Lorsque
vous jouez une partie d’échecs contre un adversaire qui a plus de
200 points Élo de plus que vous, vous envisagez continuellement
toutes les combinaisons tactiques éventuelles de votre adversaire.
Vous avez l’impression de voir des dangers là où il n’y a pas.
Trois stratégies si votre adversaire est en zeitnot
1)
Exclure de votre tête que vous ayez un avantage de temps sur votre
adversaire.
2)
L’erreur psychologique la plus fréquente consiste à accélérer
son propre rythme de façon à ce que votre adversaire n’ait pas la
possibilité de réfléchir sur votre temps. Ceci entraine un
nivellement du temps et vous empêche de bien comprendre la
complexité de la position et de jouer le meilleur coup.
3)
Quand votre adversaire est à court de temps, ne vous pressez pas.
Soyez vigilant. N’oubliez jamais qu’il n’a rien à perdre et
qu’il trouvera rapidement la bonne réponse à votre coup hâtif.
Trois stratégies pour corriger votre problème de zeitnot
Voici
des suggestions pour améliorer votre gestion de temps
- Avant chaque partie, estimez le temps moyen pour jouer chacun de vos coups selon la cadence proposée. On suppose toujours qu’une partie dure 60 coups :
2)
Le champion du monde Mikhail Botvinnik suggérait à ses élèves qui
avaient des problèmes de zeitnot de jouer ses parties en se
concentrant uniquement sur la pendule, et non sur le résultat ou la
qualité du jeu. Vous devez écrire sur votre feuille de partie, à
chacun de vos coups, le temps restant sur votre horloge. 90 % de ses
élèves ont réglé leur problème de zeitnot.
3)
Botvinnik insistait également auprès de ses élèves que les 15
premiers coups doivent équivaloir à 20 % de votre temps. Exemple :
une partie de 90 minutes mat, vous devez jouer vos 15 premiers coups
en 18 minutes (20 % de 90 minutes). Vous voyez l’importance de bien
étudier et connaître ses ouvertures. Cette simple stratégie vous
donne le 20 minutes nécessaire pour analyser en profondeur une
position complexe.
lundi 8 juillet 2019
mercredi 12 juin 2019
vendredi 24 mai 2019
samedi 6 avril 2019
mardi 19 mars 2019
lundi 11 mars 2019
dimanche 24 février 2019
Six qualités essentielles à avoir pour être bon aux échecs
S'il vous manque ces qualités, vous ne pourrez pas briller dans cette discipline.
La réponse de John Fernandez, 2.133e au classement Elo:
Le talent pour les échecs se manifeste généralement dans six domaines:
- La concentration. Une partie d’échecs dure longtemps (jusqu’à sept heures selon les formats). Si vous n’arrivez pas à vous concentrer, vous aurez du mal à jouer.
- La mémoire. Pour bien jouer, vous devez mémoriser beaucoup de théories: théorie des ouvertures, théorie de milieu de partie et théorie des finales. Vous devez aussi vous souvenir des lignes que vous calculez, ainsi que d’autres jeux pour identifier des thèmes similaires (voir La reconnaissance des motifs ci-dessous). Si votre cerveau ne parvient pas à retenir les informations, jouer aux échecs vous sera très difficile.
- La capacité à apprendre. Vous devez apprendre. Beaucoup. Il est important que vous aimiez apprendre. Si ce n’est pas votre cas, les échecs ne sont pas pour vous. Cette capacité peut être liée à votre intérêt pour les échecs: si vous appréciez le jeu, il vous fascinera et vous serez plus à même d’apprendre. Ce peut être une activité sympa, qui en plus vous aidera à vous améliorer.
- L’autocritique. La capacité à analyser une situation de façon objective est très importante aux échecs. «Pourquoi ai-je commis cette erreur?», «Qu’ai-je manqué?», «Qu’a fait mon adversaire de plus que moi?» sont autant de questions que vous devrez vous poser après une partie. Il est très utile de savoir y répondre d’une manière qui vous permettra de vous améliorer.
- La détermination. Le talent aux échecs est une question de volonté. Il faut vouloir s’améliorer. L’amélioration continue est au cœur du jeu; si vous n’en faites pas un objectif, vous n’irez pas loin. (En toute honnêteté, c’était ma plus grosse faiblesse. Mon objectif était de figurer au classement FIDE. Une fois que j’y suis parvenu, j’ai eu du mal à me trouver un nouvel objectif atteignable et stimulant à la fois.)
- La reconnaissance des motifs. À mon avis, c’est la compétence la plus importante aux échecs. Si vous êtes capable de reconnaître les motifs (ce n’est pas exactement de la mémoire, parce qu’on ne retient pas la position, mais on enregistre le thème), vous progresserez très vite. Je pense que c’est l’élément fondamental.
Si vous possédez ces six qualités, vous avez une chance de réussir aux échecs. Plus exactement, s’il vous manque certaines de ces qualités, vous ne pourrez pas briller dans cette discipline et abandonnerez au bout de peu de temps.
Trois qualités pour viser le très haut niveau
Pour atteindre un très haut niveau, je pense qu’il est important d’avoir aussi les trois qualités suivantes:
- L’harmonie. Je sais qu’on dit souvent qu’il faut avoir un bon sens mathématique pour briller aux échecs, mais je pense qu’il faut plutôt avoir un sens presque musical, pour savoir utiliser toutes les pièces ensemble comme si l’on dirigeait un orchestre.
- Le goût du risque. Il est utile de savoir prendre des risques et bluffer. Quand vous ne trouvez pas de solution parfaite, vous devez oser prendre une décision qui ne sera peut-être pas idéale, mais qui fera peser un maximum de pression sur votre adversaire.
- L’endurance. Légèrement différente de la concentration, l’endurance est la capacité à continuer, jeu après jeu, tournoi après tournoi (regardez les vidéos de Macauley et «Game After Game - Boris Gelfand’s Mantra»).
Le problème, selon moi, c’est que si vous possédez toutes ces qualités, une carrière bien plus lucrative que les échecs vous attend sans doute!
mardi 12 février 2019
Pourquoi jouer aux échecs ?
Plusieurs études ont démontré le lien entre l’apprentissage des échecs et les facultés cognitives. Quelques graphiques le démontrent :
Outre le fait que le jeu d’échecs permet réellement un éveil et une amélioration dans plusieurs domaines (concentration, raisonnement et mémoire) c’est avant tout un jeu amusant et fascinant à tous âges. Source : Michel Noir, Docteur en Sciences de l’Education
« Le jeu d’échecs possède cette remarquable propriété de ne pas fatiguer l’esprit et d’augmenter bien plutôt sa souplesse et sa vivacité », Stefan Zweig en 1943 dans Le Joueur d’échecs.
Toutes les études faites sur le sujet ont confirmé que le jeu d’échecs permettait :
- de développer une pensée logique ;
- d’améliorer la capacité à résoudre des problèmes ;
- d’améliorer l’attention et la concentration ;
- d’épanouir l’imagination et la créativité ;
- de développer la capacité à prévoir les conséquences d’une action ;
- d’encourager l’autonomie et la responsabilisation de l’enfant ;
- de favoriser la mémoire ;
- de renforcer la confiance en soi ;
- de prendre conscience que le temps récompense nos efforts
- …
dimanche 13 janvier 2019
samedi 12 janvier 2019
Marc'Andria Maurizzi
07/01/2019
A seulement 11 ans, le jeune Bastiais Marc'Andria Maurizzi vient de décrocher à l'open international de Vandoeuvre une première norme de Maître International ! Un exploit rare à cet âge tant au niveau international que national. En France, seuls les deux meilleurs joueurs tricolores, Maxime Vachier-Lagrave et Etienne Bacrot, ont été aussi précoces.
Ce n'est pas là son seul coup de maître ! En 2017, Marc'Andria obtient le titre de champion d'Europe des moins de 10 ans (Roumanie), succédant après deux bonnes décennies d'écart à Etienne Bacrot (1993) et Adrien Leroy (1991).
Marc'Andria Maurizzi a terminé 11e ex æquo (13e au départage) à l'open international de Vandoeuvre en terminant à 6/9 et en réalisant une performance à 2474.
Prodige indien
Le prodige indien des échecs Rameshbabu Praggnanandhaa est devenu ce week-end à douze ans le deuxième plus jeune grand maître international de l'histoire de la discipline, manquant le record d'âge à quelques mois près.
À 12 ans, dix mois et treize jours, ce fils d'un employé de banque de Chennai (sud de l'Inde) a décroché ce titre prestigieux grâce à sa performance lors d'un tournoi d'échecs à Ortisei (nord de l'Italie) qui s'est achevé dimanche.
Grade le plus élevé
À l'exception du titre de champion du monde, le grade de grand maître international (GMI) est le plus élevé que peut obtenir un joueur d'échecs. Le record du plus jeune grand maître reste détenu par Sergueï Kariakine, qui l'a atteint en 2002 à l'âge de 12 ans et sept mois pile.
Famille modeste
En raison de leurs modestes moyens, la famille de Rameshbabu Praggnanandhaa était réticente à ce qu'il se lance dans les échecs, jeu auquel il a commencé à manifester de l'intérêt dès l'âge de quatre ans.
"Passion inarrêtable"
"Mais sa passion de jouer aux échecs était inarrêtable, j'ai dû céder et l'ai mis dans des cours d'entraînement. Il est inarrêtable depuis", a déclaré son père, qui porte le même nom que son fils, à la presse indienne.
Talent précoce
"Il n'avait que six ans lorsqu'il a terminé second dans le championnat national des moins de huit ans. C'est là que j'ai su que je ne pouvais pas le retenir en raison de notre situation financière", a-t-il confié au site The News Minute.
Six heures par jour
Le jeune prodige s'entraîne au moins six heures par jour et regarde des parties sur internet. Sa soeur de 17 ans, Vaishali Rameshbabu, est également championne d'échecs chez les femmes.
Grade le plus élevé
À l'exception du titre de champion du monde, le grade de grand maître international (GMI) est le plus élevé que peut obtenir un joueur d'échecs. Le record du plus jeune grand maître reste détenu par Sergueï Kariakine, qui l'a atteint en 2002 à l'âge de 12 ans et sept mois pile.
Famille modeste
En raison de leurs modestes moyens, la famille de Rameshbabu Praggnanandhaa était réticente à ce qu'il se lance dans les échecs, jeu auquel il a commencé à manifester de l'intérêt dès l'âge de quatre ans.
"Passion inarrêtable"
"Mais sa passion de jouer aux échecs était inarrêtable, j'ai dû céder et l'ai mis dans des cours d'entraînement. Il est inarrêtable depuis", a déclaré son père, qui porte le même nom que son fils, à la presse indienne.
Talent précoce
"Il n'avait que six ans lorsqu'il a terminé second dans le championnat national des moins de huit ans. C'est là que j'ai su que je ne pouvais pas le retenir en raison de notre situation financière", a-t-il confié au site The News Minute.
Six heures par jour
Le jeune prodige s'entraîne au moins six heures par jour et regarde des parties sur internet. Sa soeur de 17 ans, Vaishali Rameshbabu, est également championne d'échecs chez les femmes.
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