Ici, un problème d'échecs quotidien, vous pouvez choisir parmi 3 niveaux de difficulté croissante. Les problèmes tactiques sont issu du site Chess Tempo.
Vous devez trouver le meilleur coup ou la meilleure combinaison, en déplaçant les pièces. .
Un carré rouge indique qui a le trait
=>Easy(facile), Medium, Hard (difficile) : Cliquer pour changer le niveau de difficulté du problème
=>Attention le bouton Show affiche la solution en notation anglaise (Dame=Queen / Tour=Rook / Cavalier=kNight / Fou=Bishop / Roi=King)
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vendredi 16 août 2019
Le coup aux Echecs
Attention,
Évaluation, Décision et Exécution.
1.
ATTENTION
Pourquoi a-t-il joué ce coup?
Quelles sont ses menaces?
Peut-il capturer une de mes pièces?
Quel objectif poursuit-il?
Pourquoi a-t-il joué ce coup?
Quelles sont ses menaces?
Peut-il capturer une de mes pièces?
Quel objectif poursuit-il?
2.
ÉVALUATION
À vérifier après chacun des coups, autant du côté des Blancs que des Noirs :
À vérifier après chacun des coups, autant du côté des Blancs que des Noirs :
Tous les ÉCHECS
possibles
Toutes les CAPTURES possibles
Toutes les MENACES possibles
S’il n’y a aucuns échecs, captures ou menaces possibles, alors votre stratégie est d’ACTIVER une de vos pièces ou MINIMISER celles de votre adversaire.
Autres exemples de pistes de réflexion en milieu de partie :
Toutes les CAPTURES possibles
Toutes les MENACES possibles
S’il n’y a aucuns échecs, captures ou menaces possibles, alors votre stratégie est d’ACTIVER une de vos pièces ou MINIMISER celles de votre adversaire.
Autres exemples de pistes de réflexion en milieu de partie :
- Terminer votre développement avant d’attaquer (sortir toutes les pièces)
- Ouvrir une colonne pour vos Tours
- Ouvrir une diagonale pour vos Fous
- L’occupation de la colonne et de la diagonale ouvertes
- Créer des faiblesses dans la position de l’adversaire
- L’amélioration de la position de vos pièces (point majeur dans votre réflexion)
- Mettre votre Roi en sécurité
- L’intrusion sur la 7e ou 8e traverse avec une Tour
- Affaiblir la structure de Pions adverse
- Trouver un avant-poste pour votre cavalier
- Créer une majorité de Pions suivis d’un Pion passé
- Le blocage des Pions passés adverse
- L’obstruction des pièces adverses
- Réalisation d’une combinaison tactique
3.
DÉCISION
Je joue mon coup dans ma tête, je visualise la position comme si le coup avait bel et bien été joué. Je regarde ensuite si j’ai des pièces non protégées que mon adversaire pourrait attaquer et les menaces de réseau de mat.
Je joue mon coup dans ma tête, je visualise la position comme si le coup avait bel et bien été joué. Je regarde ensuite si j’ai des pièces non protégées que mon adversaire pourrait attaquer et les menaces de réseau de mat.
4.
ÉXÉCUTION
Si votre adversaire ne peut capturer aucune de vos pièces et n’a pas de réseaux de mats, alors vous jouez votre coup avec confiance.
Si votre adversaire ne peut capturer aucune de vos pièces et n’a pas de réseaux de mats, alors vous jouez votre coup avec confiance.
La gestion du temps aux échecs
Toujours
dans le but d’améliorer votre réflexion stratégique aux échecs,
j’ai effectué plusieurs recherches sur la gestion du temps durant
une partie d’échecs.
Pour
débuter, il existe trois façons de perdre une partie :
- Abandonner
- Échec et mat
- Perdre au temps
La
pendule est un élément indispensable dans un tournoi d’échecs.
Le supprimer reviendrait à accepter des conditions de jeu inégal
pour les deux joueurs et surtout à abuser du temps de réflexion.
C’est pourquoi j’ai décidé d’écrire sur la gestion du temps.
Pourquoi
êtes-vous toujours en zeitnot?
Un
joueur est en zeitnot (de l’allemand Zeit = temps et Not = pénurie)
lorsque l’on dispose de très peu de temps pour finir la partie.
Habituellement, vous avez moins d’une minute par coup pour passer
le temps de contrôle (30 coups/90 minutes + 60 minutes mat) ou pour
finir la partie.
Combien
de parties gagnantes et de réflexions profondes ont été perdues
par le manque de temps. La plupart des joueurs d’échecs en ont
déjà fait l’expérience et d’autres sont reconnus pour être
toujours en pression de temps.
Le
cas des joueurs qui se retrouvent régulièrement en zeitnot (en
pression de temps), gaspillent souvent leur temps à calculer une
multitude de variantes, évaluent mal la position et finissent
toujours par jouer la mauvaise variante, ce qui les replongent dans
leur réflexion profonde pour trouver une solution à leur mauvaise
position.
Selon
Nokolaï Kroguious « Pourquoi un joueur accorde-t-il à un coup plus
de temps qu’il n’est nécessaire? Parce qu’il refuse
systématiquement de prendre une décision. Il manque de confiance en
soi même dans les positions les plus simples »
Dans son livre « La
psychologie au jeu d’échecs
», Nokolaï Kroguious a isolé plusieurs causes objectives au
zeitnot, en voici six :
1. L’insuffisance
de la préparation théorique
Une
connaissance incomplète des positions typiques de milieu de partie
et de fin de partie, des plans de développement et des ouvertures
entraîne une perte de temps. Un joueur qui a mal préparé son
ouverture ne se sent pas sûr de lui. Il vérifie constamment ses
analyses avant de jouer son coup.
La
préparation théorique n’est pas tout, il est indispensable de
savoir comment évaluer correctement une position.
2. Le
manque de pratique
Si
vous participez seulement à un ou deux tournois par année, votre
manque de pratique augmente le risque de se retrouver en zeitnot. La
rouille s’installe dans vos neurones et ralentit votre temps de
réflexion. Je vous suggère de pratiquer 30 minutes de tactiques par
jour pour améliorer l’analyse d’une position et votre vision du
jeu.
3.
La
complexité d’une position
Un
joueur a besoin de plus de temps pour résoudre une position complexe
et dynamique. Il faut réfléchir davantage pour trouver un plan.
Pendant
une partie, il y a des moments où l’on doit examiner très
attentivement la position en y passant de 15 à 20 minutes et parfois
plus. Ceci implique qu’il vous faudra jouer plus rapidement les
autres coups.
4. La
recherche délibérée du zeitnot
Il
existe des cas où un joueur qui n’est pas satisfait de sa position
se met volontairement en zeitnot dans le but d’engager une guerre
psychologique (vous connaissez surement quelqu’un). Le résultat
est souvent en sa faveur. J’ai essayé cette stratégie à quelques
reprises et cela a très bien fonctionné!
En
effet, votre adversaire, espérant un gain à la pendule contre vous,
devient trop excité pour préserver son sens critique. Il ne
parvient plus à contrôler ses émotions et joue des coups sans
vraiment réfléchir pour que vous ne pensiez pas sur son temps.
Quelle erreur de sa part!
5. Doutes
concernant l’analyse
Certains
joueurs sont tellement consciencieux, qu’ils recherchent le coup
parfait. Dans sa quête à la perfection, la pendule continue de
tourner et les indécisions ne font que s’accroître.
6. Doutes
liés à l’importance exagérée de la force de l’adversaire
Lorsque
vous jouez une partie d’échecs contre un adversaire qui a plus de
200 points Élo de plus que vous, vous envisagez continuellement
toutes les combinaisons tactiques éventuelles de votre adversaire.
Vous avez l’impression de voir des dangers là où il n’y a pas.
Trois stratégies si votre adversaire est en zeitnot
1)
Exclure de votre tête que vous ayez un avantage de temps sur votre
adversaire.
2)
L’erreur psychologique la plus fréquente consiste à accélérer
son propre rythme de façon à ce que votre adversaire n’ait pas la
possibilité de réfléchir sur votre temps. Ceci entraine un
nivellement du temps et vous empêche de bien comprendre la
complexité de la position et de jouer le meilleur coup.
3)
Quand votre adversaire est à court de temps, ne vous pressez pas.
Soyez vigilant. N’oubliez jamais qu’il n’a rien à perdre et
qu’il trouvera rapidement la bonne réponse à votre coup hâtif.
Trois stratégies pour corriger votre problème de zeitnot
Voici
des suggestions pour améliorer votre gestion de temps
- Avant chaque partie, estimez le temps moyen pour jouer chacun de vos coups selon la cadence proposée. On suppose toujours qu’une partie dure 60 coups :
2)
Le champion du monde Mikhail Botvinnik suggérait à ses élèves qui
avaient des problèmes de zeitnot de jouer ses parties en se
concentrant uniquement sur la pendule, et non sur le résultat ou la
qualité du jeu. Vous devez écrire sur votre feuille de partie, à
chacun de vos coups, le temps restant sur votre horloge. 90 % de ses
élèves ont réglé leur problème de zeitnot.
3)
Botvinnik insistait également auprès de ses élèves que les 15
premiers coups doivent équivaloir à 20 % de votre temps. Exemple :
une partie de 90 minutes mat, vous devez jouer vos 15 premiers coups
en 18 minutes (20 % de 90 minutes). Vous voyez l’importance de bien
étudier et connaître ses ouvertures. Cette simple stratégie vous
donne le 20 minutes nécessaire pour analyser en profondeur une
position complexe.
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