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vendredi 1 juillet 2016

Depuis New York, Garry Kasparov veut faire échec et mat à Poutine

   Garry Kasparov, président du Human Rights Foundation's International Council, témoigne devant la commission sénatoriale des affaires étrangères au sujet de l’«Agression russe en Europe de l’Est: où ira Poutine après l’Ukraine, la Géorgie et la Moldavie?», le 4 mars 2015 à Washington, DC | MANDEL NGAN/AFP
Garry Kasparov, président du Human Rights Foundation's International Council, témoigne devant la commission sénatoriale des affaires étrangères au sujet de l’«Agression russe en Europe de l’Est: où ira Poutine après l’Ukraine, la Géorgie et la Moldavie?», le 4 mars 2015 à Washington, DC | MANDEL NGAN/AFP
Garry Kasparov, l’ancien champion du monde des échecs, vit désormais en exil à New York. De là, il organise la résistance contre Poutine et prédit une nouvelle guerre froide avec Moscou. Rencontre avec l’ennemi public russe numéro un.
New York
Dans la salle où je rencontre Garry Kasparov: un billard. Pour un joueur d’échecs aussi emblématique, c’est inattendu. Le lieu de l’interview est lui-même incongru. Kasparov reçoit dans une sorte de salon de réception d’hôtel, une suite luxueuse mais anonyme, où personne ne semble réellement habiter. Et pourtant, c’est là, dans ce bel immeuble de Broadway, à New York, que vit le plus célèbre dissident russe. «Ici, aux États-Unis, je me sens un peu plus en sécurité», me dit Kasparov qui insiste sur les mots «un peu plus». Il sait qu’il est devenu l’ennemi public numéro un de la Russie de Poutine.
«En 1989, lors de la chute du communisme, ou encore en 1990-1991, avec Gorbatchev et Eltsine, au moment de la fin de l’URSS, personne n’aurait imaginé, et surtout pas moi, que nous assisterions un jour au retour du KGB, de la police politique et des opérations secrètes. Et pourtant, c’est précisément cela, la Russie d’aujourd’hui. C’est une dictature», commente Kasparov. Qui ajoute: «C’est le KGB qui gouverne. Poutine est un ancien responsable du KGB et nous sommes revenus au point de départ, comme si la chute du communisme n’avait jamais eu lieu.» Notre entretien restera sur cette tonalité et c’est aussi la ligne générale du nouveau livre de Garry Kasparov, traduit en français en janvier 2016 sous le titre Winter is coming. Stopper Vladimir Poutine et les ennemis du monde libre (aux éditions Michel Lafon).

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