Ici, un problème d'échecs quotidien, vous pouvez choisir parmi 3 niveaux de difficulté croissante. Les problèmes tactiques sont issu du site Chess Tempo.
Vous devez trouver le meilleur coup ou la meilleure combinaison, en déplaçant les pièces. .
Un carré rouge indique qui a le trait
=>Easy(facile), Medium, Hard (difficile) : Cliquer pour changer le niveau de difficulté du problème
=>Attention le bouton Show affiche la solution en notation anglaise (Dame=Queen / Tour=Rook / Cavalier=kNight / Fou=Bishop / Roi=King)
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vendredi 1 juillet 2016
Le jeu d'échecs, outil thérapeutique ?
De nombreuses pistes ont été ouvertes lors des premières rencontres «Health & Chess» à Paris.
Sur son lit d'hôpital, le maître des échecs Xavier Parmentier, ex-entraîneur de l'équipe de France espoir d'échecs âgé de 52 ans, donnait encore des cours par Skype, quelques jours avant son décès le 30 avril 2016. «Ce qui est formidable avec les échecs, c'est que pendant que vous jouez vous oubliez la maladie», explique le Dr Alexandre Alcaïs, chercheur en génétique humaine (université Paris Descartes), lors des premières rencontres «Health & Chess», à l'Institut Imagine, à Paris.
Un bénéfice qui va bien au-delà de la distraction. «Cela vous oblige à vous projeter dans l'avenir de façon concrète, en vous fixant des objectifs et en mettant en œuvre des stratégies pour les atteindre. C'est utile quand on lutte contre la maladie », ajoute le Dr Alcaïs.
«Quand un joueur joue, explique l'ancien patron du service de radiologie de Necker, le Pr Francis Brunelle, le réseau cérébral est focalisé sur une tâche précise.» Une capacité de concentration indispensable au plus haut niveau. «Quand je joue, je ne vois que l'échiquier», confirme le sextuple champion du monde, Anatoli Karpov, présent à cette première rencontre.
Mais d'autres processus cérébraux sont activés: perception visuo-spatiale, mémoire de travail, prise de décision. Bref, un exercice mental particulièrement exigeant, quel que soit le niveau auquel on joue. «Aux échecs, les positions possibles sont incalculables, explique Jean-Claude Moingt, huit fois champion de France par équipes, à un moment donné vous entrez forcément dans l'inconnu.» Stimulation cérébrale garantie. «C'est justement l'activation des réseaux cognitifs qui permet leur survie, assure le Pr Brunelle. Les échecs pourraient probablement devenir un outil de rééducation après un accident vasculaire cérébral au même titre que la musicothérapie.»
Comme si les deux univers - échecs et santé - ne se côtoyaient que le temps d'examiner le cerveau des grands maîtres à grand renfort d'IRM fonctionnelles ou autres Pet-scan. «Le temps de réponse de l'aire visuelle est beaucoup plus rapide chez un grand maître que chez un novice», remarque notamment le Pr Brunelle.
La condition physique compte aussi. «C'est sans doute pour cela que les champions du monde ont désormais moins de 30 ans», souligne Franck Droin, joueur d'échec passionné, à l'initiative des rencontres, «mais c'est un sport que tout le monde peut faire, quel que soit son âge ou son état de santé». «Et c'est aussi très utile pour apprendre aux enfants à se concentrer», glisse le triple champion du monde senior, Anatoli Vaïsser.
Health & Chess at Imagine, rencontres organisées à Paris du 23 au 25 juin par Kaissa Consulting, l'institut Imagine et la société Léonard.
Un bénéfice qui va bien au-delà de la distraction. «Cela vous oblige à vous projeter dans l'avenir de façon concrète, en vous fixant des objectifs et en mettant en œuvre des stratégies pour les atteindre. C'est utile quand on lutte contre la maladie », ajoute le Dr Alcaïs.
«Quand un joueur joue, explique l'ancien patron du service de radiologie de Necker, le Pr Francis Brunelle, le réseau cérébral est focalisé sur une tâche précise.» Une capacité de concentration indispensable au plus haut niveau. «Quand je joue, je ne vois que l'échiquier», confirme le sextuple champion du monde, Anatoli Karpov, présent à cette première rencontre.
Mais d'autres processus cérébraux sont activés: perception visuo-spatiale, mémoire de travail, prise de décision. Bref, un exercice mental particulièrement exigeant, quel que soit le niveau auquel on joue. «Aux échecs, les positions possibles sont incalculables, explique Jean-Claude Moingt, huit fois champion de France par équipes, à un moment donné vous entrez forcément dans l'inconnu.» Stimulation cérébrale garantie. «C'est justement l'activation des réseaux cognitifs qui permet leur survie, assure le Pr Brunelle. Les échecs pourraient probablement devenir un outil de rééducation après un accident vasculaire cérébral au même titre que la musicothérapie.»
Pas de malade d'Alzheimer parmi les grands maîtres
Même perspective d'une action bénéfique pour retarder, sinon éviter, le déclin cognitif lié à l'âge. «Je ne connais pas de grands maîtres qui ont eu la maladie d'Alzheimer!», remarque Stéphane Escafre, président de la Fédération française des échecs. Toutefois, les études scientifiques manquent encore pour confirmer cette intuition. Étonnant pour un jeu dont les bases sont vieilles de plusieurs milliers d'années!Comme si les deux univers - échecs et santé - ne se côtoyaient que le temps d'examiner le cerveau des grands maîtres à grand renfort d'IRM fonctionnelles ou autres Pet-scan. «Le temps de réponse de l'aire visuelle est beaucoup plus rapide chez un grand maître que chez un novice», remarque notamment le Pr Brunelle.
La condition physique compte aussi. «C'est sans doute pour cela que les champions du monde ont désormais moins de 30 ans», souligne Franck Droin, joueur d'échec passionné, à l'initiative des rencontres, «mais c'est un sport que tout le monde peut faire, quel que soit son âge ou son état de santé». «Et c'est aussi très utile pour apprendre aux enfants à se concentrer», glisse le triple champion du monde senior, Anatoli Vaïsser.
Health & Chess at Imagine, rencontres organisées à Paris du 23 au 25 juin par Kaissa Consulting, l'institut Imagine et la société Léonard.
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